Nom: Sodhi
Prénom: Raksha
Age: 72 ans
Race: Elfe noire
Rang: Marionette (assasin personnel du roi, j'ai vu ça avec l'interressé avant^^)
Physique:
Raksha est insignifiante. C’est le résultat d’une discipline et d’un entrainement quasi constant. On ne la remarque jamais. Et elle ne s’en porte que mieux !
Pourtant, si on se donnait la peine de chercher, on découvrirait une jeune femme assez étonnante. Bien sûr, Raksha ne brille pas par sa beauté, mais par son étrangeté.
Ses traits, parfaits en eux-mêmes, séparément, forment une physionnomie originale, qui captive par ses ambiguités.
Par exemple, ses yeux noirs, sont extraordinairement ternes et effacés. Ses sourcils sont presques droits, et pourtant portent admirablement l’arrête d’un nez à la fois aristocratique et petit.
Traits de caractère:
Raksha est sans aucun doute d’un caractère passif et calme. Elle ne discute jamais. Elle exécute. On pourrait croire qu’elle n’en pense pas moins. Mais non, elle est juste indiscutablement convaincue du bien fondé des raisons de celui son maitre. D’ailleur, celui-ci n’a pas besoin de raisons, son bon plaisir lui suffit.
Elle ne discute pas.
CErtaienement, son caractère contient une part étonnante de masochisme, mais cela non plus, elle ne s’en cache pas. Même si elle parle peu. Pas par misanthropie, non, elle n’a juste pas besoin de parler. Ses lèvres ne lui appartiennent pas. Pas plus que ses mots.
C’est la marionette parfaite. Même si cela peut s’avérer problématique. Car en effet, si elle est capable de comprendre à demi-mot ce que son seigneur lui demande, si un simple regard lui suffit, elle peut se retrouver désamparée dans une situation qu’on ne lui a pas prévu.
Aime/Aime pas:
Raksha…n’a aucun avis. C’est à se demader si elle a un esprit propre !
Apparence:
Raksha choisit évidamment des couleurs neutres, sans trop en rajouter sur le côté « passe-muraille ».
Et, heureusement pour elle, ses armes favorites sont relativement dfacile à dissimuler. Surtout lorsqu’on est une femme. Il s’agit de deux longues aiguilles, en métal sombre et terne, qu’auncune brillance ne viendra révéler. Avec ces deux prolongements de sa main, elle frappe vite, bien, et discrètement.
Histoire de votre personnage:
« Qui je suis ? vraiment ? »
Les mains de Raksha se resserrèrent autour de sa chope. Il y avait trop de bruit dans cette taverne. Beaucoup trop d’agitation. Beaucoup trop de chose que son cerveau enregistrait sans qu’elle y prête attention.
Mais ce soir…non, ce soir, elle ne voulait plus.
Elle ne voulait plus qu’on lui tire les fils, qu’on la dirige. Pas même son esprit avait droit de la dominer.
Alors oui, elle voulait tout laisser couler, s’épancher, se répandre. Quelle que soit l’oreille.
Raksha releva les yeux vers son interlocuteur, passablement aviné.
-« Je ne suis pas. Vous voyez, je n’existe pas. Je ne suis qu’un mirage ! »
Elle éclatât d’un rire si discret qu’il en était presque muet. Seules ses épaules bougeaient, secouées de spasmes. On aurait presque dit qu’elle pleurait. Presque.
-« On me façonne, on me détermine. Moi, je ne suis rien. Que de la terre brute. Et si le sculpteur est doué, je deviens golem. »
La bouche de Raksha prit un pli amer.
-« Et cette glaise me colle à la peau…si vous saviez… si seulement »
Visiblement, l’homme l’écoutait attentivement.
-« Mais cela fait partie de moi. C’est ainsi. Je ne crois pas avoir jamais eu un autre caractère. Et si jamais cela a été le cas, on l’a brisé bien vite. »
Raksha reprit son souffle, et bu une gorgé du liquide rouge sombre qu’elle tenait si fermement entre ses mains.
-« J’étais un oblat. Une offrande. Voilà, depuis que je suis née, je ne me suis jamais appartenue. J’étais un cadeau. On m’a acceptée, formée, déformée. Je ne suis jamais plainte. Je ne m’appartenais pas. C’est peut-être bien la dernière chose dont j’ai encore conscience… »
D’un geste étonnamment vif, elle replaçât une des mèches qui s’étaient échappées dans l’ombre de sa capuche.
-« J’ai changé de mains, mais jamais de destination. Façonnée, dans un but, je suis devenue plus tranchante qu’une lame du fer le plus trempé, plus dure que l’obsidienne…plus fidèle qu’un vieux chien de chasse aussi. Je ne m’appartiens pas. »
Avalant le reste de sa boisson, elle jeta un invisible et rapide regard au reste de la salle. Personne ne l’avait entendue. Tant mieux.
-« Je suis une marionnette. Et les fils ont été placés dans une main qui entend admirablement à faire chanter mes capacités. Je ne m’en plaint pas ».
« Mais en gros, vous êtes qui ? »
Voilà. Il n’aurait jamais du parler. Cela avait tout cassé, détruit, emporté par la crue désordonnée de paroles déplacées.
Jamais elle n’aurait du parler autant.
Alors Raksha se leva, doucement, sans gestes brusques, et s’approchât de l’homme, à en toucher sa peau, à en sentir la forte odeur d’alcool qu’il dégageait.
Elle appuyât sa main sur la poitrine de l’homme, et murmura dans un sourire.
-« Je suis Raksha. « la Protection ». Portes-toi bien, mon ami ».
Et, lentement, elle retira sa main, qui se prolongeât d’une fine aiguille en métal terni, dégouttante de sang.
Sans la tache rouge qui allait en s’élargissant sur la chemise de l’homme, on n’aurait jamais pu déceler de blessure.
Raksha essuyât son aiguille sur la veste élimée de sa victime. La tête lui tournait. C’était la première fois qu’elle tuait pour elle. Finalement, ce soir, elle s’était appartenue, quelques instant.
Elle détestait cela.
Pouvoirs/Dons:
Raksha a une mémoire phénoménale, elle enregistre tout automatiquement. Mais comme son agilité et sa discrétion, presque invisibilité, ne sont que le fruit d’entrainements forcés.