Eragon Roran revient de la chasse

Le jeune garçon était éreinté par sa longue marche. Il connaissait bien le village et savait qu'il y trouverait une bonne taverne ou se restaurer, il revenait de la chasse. Il n'avait hélas pas eu grand chose à ses mettre sous la dent, le jeune garçon avait failli même se blesser en glissant près d'un ravin. il n'avait dû son salut à un arbre un peu sec, certe, mais assez solide pour supporter son poids et l'empêcher de s'enfoncer dans l'abysse mortelle...

Le temps était peu engageant et les nueages s'amoncelaient dans un ciel presque noir d'encre, l'orage menaçait de gronder et on pouvait sentir dans l'air une odeur d'humidité. La nuit tombait déjà. Le jeune garçon avait hâte de rejoindre la taverne éclairée qui indiquait qu'elle attendait les voyageurs.

Il sentait déjà le froid lui galcer les os. Il n'avait pas de vêtements bien chaud sur lui, sa tunique de lin ne suffisait pas à lui tenir chaud et sa veste n'était pas plus épaisse qu'un linge de corps...

Il marchait d'un bon pas et ouvrait la lourde porte de bois grossière qui marquait l'entrée de l'endroit qu'il sentait déjà comme un abri bienvenu. L'odeur qui lui parvint alors réchauffa ses sens et son coeur. Il eut naturellement un sourire.

Il s'avança vers le comptoir où il fût salué. Le garçon senti la chaleur dans le ton de la voix du tavernier qui lui souriait :

"Qu'est-ce qui t'amène ici, mon garçon ?"

"Je reviens de la chasse. Elle n'a malheureusement pas été bonne."

"Tu m'en vois désolé."

Le garçon eut un souvenir de ses maintes tentatives pour attraper ce jeune cerf. S'était la faute à pas de chance. d'ordinaire la chasse était plutôt bonne, mais pas cette fois. Il avait du se rabattre sur plus petit gibier. Il ne ramenait qu'un maigre butin. Un faisan et deux lapins. Il ferait mieux la prochaine fois.

Il s'installa au comptoir.
l'endroit était encore désert. il est vrai qu'à cette partie de la journée, il n'y avait encore personne. Il était tôt et on percevait seulement les odeurs de cuisine.
Le tavernier avait bon goût et préparait des mets copiers et riches. L'odeur ouvrait l'appétit.
Eragon sentait son appétit grandir. Il savait qu'il n'avais pas beaucoup d'argent en poche et devrait sûrement marchander pour garder une partie de son précieux butin.

Il se vu offrir un verre. Le tavernier semblait apprécié le garçon et parlait avec lui pour passer le temps :